Malgré les nombreuses tables rondes, les colloques et bien d'autres espaces de réflexions organisées pour débattre du nucléaire et de ses méfaits, cette forme d'énergie demeure encore très prisée par les décideurs. Une chose est de parler d'écologie en matière d'énergie et d'environnement mais une autre est de peser concrètement et objectivement le poids économique de cette énergie. Régulièrement confrontés à cet exercice, les gouvernants semblent n'avoir d'autres choix que d'opter pour ce mode de production énergétique.
Le blackout des autres formes d'énergie
Sur l'autel de l'écologie environnementale, des énergies traditionnelles comme le pétrole, le gaz et le charbon sont quasiment sacrifiées. Les énergies renouvelables qui ont suscité un vif espoir, s'avèrent peu compétitives, en témoigne le climat morose qui sévit désormais dans ce secteur. De grandes firmes spécialisées dans le photovoltaïque ont récemment mis la clé sous le paillasson faute de modèle économique viable.
Cela dit, l'énergie nucléaire reste privilégiée car elle est la plus compétitive. Les chiffres seraient très parlant : « avec 1 g d'uranium, on produit autant d'énergie que 3 tonnes de charbon. De même, pour produire la même quantité d'énergie qu'une centrale nucléaire, il faut 70 millions de mètres carrés de panneaux solaires.
A voir : « concours miss énergie »
Avec humour, l'état des lieux des différentes formes d'énergies est magistralement caricaturé en 10 minutes environ.
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