Réussir son permis de conduire à coup sûr

Publié le vendredi 17 juillet 2009 à 19:14

Réussir son permis, c'est avoir convaincu l'examinateur de ses aptitudes théoriques et pratiques de conduite. C'est aussi le fruit d'un enchaînement de préparations sérieuses, avant et pendant l'examen.

En premier lieu, le candidat est guidé par une approche méthodologique d'apprentissage, qui lui permettra de cerner l'ensemble des facteurs qui entrent en ligne de compte dans la préparation avant l'examen. En plus, il s'agit de mettre en oeuvre les méthodes de travail adéquates à plein rendement, d'une part dans l'acquisition des connaissances théoriques relatives aux différents points règlementaires regroupés dans le code, et d'autre part dans l'assimilation pratique des techniques de conduite. Ensuite, l'élève prendra connaissance des attitudes à adopter durant les épreuves, dans le but de se mettre dans des dispositions psychologiques favorables, puis de pouvoir démontrer en toute aisance au juge ses capacités en matière de conduite, sur le papier et sur les routes.

Des conseils pour une meilleure préparation à l'examen du permis de conduire

Avant tout, l'élève doit apprendre et mettre en oeuvre une méthode de travail rigoureuse. Toutes les séances, théoriques et pratiques, sont aussi importantes les unes que les autres, de sorte qu'on doit adopter un rythme de travail suffisant dès le début de la formation et le maintenir jusqu'au terme de celle-ci. En plus de l'application, la régularité est un facteur essentiel d'assimilation, dans la mesure où les séances, surtout si elles sont successives, sont liées entre elles et forment un tout. Aussi, il est fortement recommandé de ne pas trop espacer les cours entre eux, de façon à entretenir une formation suivie, qui reflètera son efficacité par des progrès rapides de l'apprenant. On peut suggérer, à titre indicatif, une programmation des leçons tous les deux jours. En ce qui concerne particulièrement les cours théoriques, la relecture du livre de code, aussi fréquente que possible, est incontournable en vue de retenir le contenu. A ce sujet, bon nombre de formateurs évoquent souvent des lacunes de la part des élèves, particulièrement dans la maîtrise des règles de priorité, des marquages au sol et de la signification des panneaux. Certaines questions en code correspondent en effet à des réponses qui pourraient sembler illogiques, auquel cas l'apprenant est sollicité de poser des questions et de porter une attention particulière aux explications qui s'ensuivent. Il est aussi recommandé d'accentuer les efforts sur les tests proposés par l'auto-école, tout en les complétant par ceux qui sont disponibles sur Internet ou sur les CDs, dans la principale optique de pouvoir réagir correctement en temps limité. D'une manière générale, que ce soit en théorie ou en pratique, les résultats insatisfaisants des évaluations doivent être corrigés au moyen, soit de la reprise immédiate et sereine des cours, soit de tests supplémentaires.

Pour la conduite proprement dite, l'élève apprend tout en prenant conscience de ses limites et ne doit jamais se surestimer. Aussi, il se doit d'admettre les suppléments horaires fixés par le formateur, au-delà des 20 heures forfaitaires. En outre, la conduite est un apprentissage qui doit se pratiquer dans une atmosphère aisée. Il est alors conseillé à l'élève de procéder à une demande de changement de moniteur, si une difficulté relationnelle ou de communication s'installe entre les deux personnes. Par ailleurs, à l'approche de l'examen, un excellent moyen de tester ses acquis consiste à se faire encadré par un autre moniteur, dans le but de mieux appréhender les critiques. Et enfin, on n'oublie pas les quelques conseils de mise en condition avant l'examen, à savoir un temps suffisant de repos la veille et un repas équilibré le matin. On n'omet pas non plus de vérifier la présence avec soi de la carte d'identité et du livret d'apprentissage avant de prendre la route, tout en prévoyant une marge sur le temps de déplacement afin d'éliminer tout risque de retard.

Les bonnes attitudes à adopter pour réussir les épreuves

De toute évidence, le trac demeure le premier ennemi du candidat, car la dimension de son emprise sera proportionnelle à son incapacité à se libérer et à faire valoir ses aptitudes techniques devant les examinateurs. Aussi, il est primordial de pouvoir contrôler ses angoisses. Deux méthodes simples, pouvant être combinées, aident l'élève à y parvenir. D'abord, les mouvements gymniques sont réputés avoir un effet calmant, à l'exemple des étirements, des pompes et de quelques sauts groupés. Puis, on peut se procurer, éventuellement après consultation d'un médecin, de produits relaxants homéopathiques. Il convient aussi de réduire, durant la période des examens, la consommation d'excitants comme le café, le thé et le tabac. Pour ce qui est de l'épreuve théorique générale ou ETG, il s'agit de répondre clairement aux questions, comme pendant les répétitions et les tests effectués à l'école de conduite, sans chercher obstinément des pièges.

En effet, l'ETG a un degré de difficulté équivalent à celui des évaluations en classe, parfois même au-dessous de ce dernier. Ainsi, il s'agit de ne pas se laisser ébloui par les diapos, qui ne diffèrent en rien de ceux qu'on utilise en cours. Néanmoins, la concentration et le sens des détails devront se focaliser à la fois sur les photos et le texte. A titre illustratif, l'observation pertinente, entre autres, des panneaux, des rétroviseurs, des voitures visibles et du compteur, est particulièrement sollicitée lorsque la question fait référence à des conditions météorologiques spécifiques. Par ailleurs, l'épreuve se traitant en temps limité, une bonne gestion du temps de réponse est essentielle. Aussi, dans le cas d'un délai arbitraire écoulé sur une question, il est préférable d'abandonner cette dernière et d'entamer la suivante, sachant qu'on dispose de cinq jokers.

Concernant l'épreuve pratique, il s'agit de conduire naturellement comme pendant les séances d'apprentissage, en assimilant l'examinateur à un moniteur. Le candidat ne devra pas accorder de l'importance particulière à l'attitude du juge, le silence étant le plus souvent faussement interprété comme une désapprobation. La meilleure attitude est de conduire à son aise pour pouvoir utiliser à bon escient, d'une part les éléments de contrôle tels que les rétroviseurs et le compteur, et d'autre part ses facultés d'anticipation, comme la maîtrise de la vitesse par le jeu d'alternance de l'accélérateur et du frein, ou encore le contrôle des intersections et des angles morts lors d'un changement de voie. Et enfin, certaines erreurs de conduite, tels que le calage du moteur et le créneau imparfait, ne devront nullement perturber l'élève, car ils sont tolérés à condition de ne pas être répétitifs.

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