Il existe cinq voies pour atteindre le sommet, et la randonnée est également ouverte aux enfants à partir de dix ans. Toutefois, à tous les âges, il faut prévoir un temps d'acclimatation aux hautes altitudes. Il faut tenir compte également de la grande amplitudes des températures entre le pied de la montagne et son sommet, elles peuvent aller de trente à trente-trois degrés minimum dans la journée à moins quinze ou moins vingt degrés au coucher du soleil. Bien entendu, elles baissent à mesure que l'on se rapproche du sommet. Ces variations thermiques sont importantes et sont donc à prendre en considération dans le choix de la période d'ascension et dans le choix du guide.
Quel est le meilleur moment pour gravir le Kilimandjaro ?
L'escalade du Mont Kilimandjaro peut se faire à toutes les périodes de l'année. Toutefois, les saisons des pluies sont à éviter pour des raisons pratiques évidentes. Les risques de chutes sont fréquents à cause du sol glissant et les averses peuvent surprendre les randonneurs à n'importe quelle étape. Cela peut être un véritable handicap sur certains chemins et pour le bivouac où les tentes remplacent les gîtes. Il y a deux saisons des pluies, la première se situe entre la fin du mois de mars et la mi juin, et l'autre d'octobre à fin novembre. La saison des vacances scolaires allant de juin à octobre est controversée. Certes la météo est bonne mais les sentiers sont très fréquentés et par conséquent les gîtes sont souvent pleins. Pour les personnes à la recherche de calme et d'évasion, ce n'est pas le meilleur moment. Pour tous ceux qui rêvent de voir les fameuses neiges du Kilimandjaro, une seule période à retenir, celle qui va de janvier à mars.
Choix de l'itinéraire
Trois volcans éteints composent le Kilimandjaro. Le plus haut d'entre eux, et celui qui nous intéresse aujourd'hui est le pic Uhuru. Pour y parvenir, deux des cinq routes qui y mènent sont des itinéraires usuels pratiqués par les trekkers. Il s'agit de Marangu Road, dite Coca cola Road ou voie normale et Machame Road, aussi désignée par le terme de Whisky Road. Les trois autres routes, Shira Road, Umbwe Road et Rongai Road, sont moins fréquentées parce que plus difficiles techniquement ou plus éloignées d'accès à partir de la Tanzanie. La voie Marangu est la plus facile et la plus rapide avec cinq jours d'escalade. Elle est également la plus pratique et la plus confortable car c'est la seule qui permet d'être logé dans des refuges, toutes les autres voies ne pouvant être réalisées qu'en tentes. La voie Machame quant à elle, bien qu'étant un peu plus difficile à escalader, est réputée pour offrir de magnifiques paysages, elle offre également une journée supplémentaire d'escalade, ce qui laisse le temps de mieux s'acclimater.
Quelle préparation avant la grande ascension ?
Vous venez de vous décider à gravir les pentes du Kilimandjaro ? Avant de vous lancer dans cette ascension mythique, vous devez vous préparer soigneusement matériellement, financièrement et bien sûr, physiquement. La première étape, la préparation matérielle consiste à vous renseigner à partir de votre pays de départ, des différentes offres disponibles. Comme nous le disions plus haut, il peut être plus intéressant de passer par un tour-opérateur qui vous proposera un kit et prendra en charge toute l'organisation pratique. Cette organisation va de la réservation de vos billets d'avion, à la location de vos tentes en passant par la mise à votre disposition de tout le matériel de trekking. Cela représente un gros avantage surtout si c'est la première fois et que vous ne parlez pas bien anglais. Il est important d'avoir un encadrement de qualité, le choix de l'agence qui saura vous l'offrir ne doit donc pas se faire à la légère, car c'est en quelque sorte la garantie d'un séjour réussi. D'autre part, c'est cette agence qui sera votre recours en cas de pépin. Par contre, toute cette prise en charge a un coût certain. Il faut donc aussi être bien préparé financièrement. Les prix sont très variables selon que se soit un tarif de groupe ou non, qu'il inclue ou pas le prix de l'ascension ou qu'il prenne en compte les billets d'avion ou les taxes touristiques. Le mieux est encore de visiter différents sites dédiés à l'ascension en prévoyant un minimum de deux mille euros. Enfin, il ne faut pas négliger la préparation physique. Sans être un athlète, une bonne condition physique et morale sont indispensables. Une préparation de trois à quatre mois avant la date prévue pour le départ, ne peut pas nuire. De la marche ou du jogging suffiront, même s'ils sont pratiqués à petite dose, l'essentiel est qu'ils le soient régulièrement.
haut
Participez à cet article, commentez le