Les glucides, en tant que nutriments, sont des éléments de bases de l'organisme. Ils sont les principaux fournisseurs énergétiques du corps humain en lui apportant les quelques 40 à 45 % des valeurs nécessaires. Le glucose est la forme la plus courante à être utilisée par l'organisme et est diffusé dans le sang après avoir été digéré ou stocké par le foie en glycogène qui, sous l'intervention d'une hormone, l'« insuline », sera changé aussi en glucose. Toutes les formes, que ce soit en sucre simple ou complexe, seront converties en glucose. Cellules nerveuses, cellules musculaires, cellules du cœur, et les autres cellules constitutives du corps bénéficient du glucose. Il est le seul vecteur d'énergie pour le cerveau et c'est ainsi qu'il doive être constamment présent en quantité au-dessus du taux plancher. Une autre hormone, « la sérotonine » appelée aussi « hormone du bonheur », qui se trouve dans le sang, agirait sur les tempéraments en étant en forte concentration dans le cerveau. La forme fibreuse joue également un rôle non moins important car les fibres contribuent à la digestion en servant de balai pour le transit intestinal.
Les glucides peuvent aussi paraître sous deux catégories : les sucres lents et les sucres rapides. Les sucres lents résident surtout dans les fruits crus, dans le lait demi-écrémé, dans les yaourts maigres, dans les lentilles et légumes verts ; les sucres rapides sont ceux qui sont fournis par les carottes crues, la banane, le riz blanc, les pains et biscottes, les frites, le sucre de cuisine, le miel … La ration calorique doit être maintenue à 50 % des aliments pour fournir l'énergie journalière standard. Pourtant, certains états et fonctions attribuées à chaque individu modifient les besoins. Si les aliments doivent apporter 200 g d'amidon contre 50 g de sucre simple tous les jours, une consommation élevée pourrait être néfaste car une quantité bien établie ne peut être dépassée sous peine d'être entassée dans le foie pour se transformer ensuite en graisse et conduira à une accumulation des tissus adipeux.
L'autre maladie assez répandue est le diabète de type 2 (non insulino-dépendant) qui peut être inné sous forme héréditaire, ou acquis avec l'ingestion trop importante de sucre rapide. Le diabète de type 2 peut être évité par la pratique d'activités physiques et peut aussi être éliminé par un équilibre des nourritures en changeant d'habitudes alimentaires : moins de sucre rapide, réduction de la consommation d'aliments à haut indice glycémique entre les repas sans toutefois les bannir pendant les principaux repas. L'IG ou indice glycémique peut être estimé par le sang ou par sa présence dans l'urine. Cet indice pourrait varier selon les facteurs intervenants dont la nature et la proportion des glucides par exemple : simples, complexes ou fibres ; la présence d'autres nutriments comme les protéines et les lipides agit aussi sur le taux glycémique ; le mode de cuisson et les manipulations subis par les aliments influent également sur le calcul de l'indice.
Comment jauger alors sa consommation ? Il ne faut surtout pas proscrire les éléments riches en « sucre » de nos assiettes, il faut toujours penser qu'ils constituent la moitié de nos besoins énergétiques. Choisissez plutôt les nourritures à sucre lent pour réduire ainsi la prise d'aliments en sucre rapide. En cas de diabète imminent ou prononcé, il est conseillé de réorganiser les habitudes alimentaires et d'adopter la pratique régulière d'activités physiques. Préférez les sucres complexes pour compenser une faim entre les repas ou après un grand effort. Ces règles doivent être suivies pour que les besoins quotidiens soient conformes au taux normal afin d'éviter toute carence pour entretenir et améliorer la santé.
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