Médicalement parlant, plutôt que de parler de "dysménorrhée", "algoménorrhée" qui signifie littéralement douleurs menstruelles, traduit mieux les règles douloureuses. Elles sont ressenties différemment selon chaque femme, pouvant être des douleurs sourdes ou spasmodiques au bas-ventre, au dos ou à l'intérieur des cuisses, entraînant une sensation de malaise ou de fatigue, des maux de tête, de la diarrhée, de nausées ou des vomissements…
Les facteurs les plus courants
Cet état est souvent héréditaire et quelquefois, on le constate chez les femmes dont la puberté a été précoce (avant onze ans). Au même titre, celles dont le col de l'utérus est étroit ou dont l'utérus est incliné vers l'arrière ou encore celles qui présentent des anomalies utérines, en sont les plus sujettes. Parmi les facteurs à risque les plus rencontrés, on peut signaler l'obésité, le tabac ou la consommation d'alcool pendant les règles, le port d'un stérilet, le stress et le manque d'exercice physique, entre autres.
Mesures préventives pour atténuer les douleurs
Il arrive que les douleurs menstruelles empêchent les femmes de vaquer à leurs tâches, cependant, il existe des mesures préventives pour les réduire dont l'alimentation et un rythme de vie sains. Si la consommation de sucre favorise la surproduction et l'excès d'insuline, la margarine et les graisses végétales produisent des acides gras poly-insaturés tandis que les viandes rouges et les charcuteries apportent de l'acide arachidonique. Tout cela sont des sources de prostaglandines pro-inflammatoires et du moment que cela peut être évité, la réduction de la consommation de ces éléments pourrait diminuer les douleurs. Par contre, il faudrait manger plus de poisson gras, de l'huile de lin, de l'huile et des graines de chanvre pour assimiler de l'oméga-3 et par ailleurs, une alimentation équilibrée, avec des apports en vitamine C, B6 et magnésium est également recommandée. Dans le même but, il est préférable d'éviter tous les excitants qui, contrairement à ce qu'on croit, ne sont pas efficaces pour combattre le stress.
Que faire en cas de règles douloureuses ?
Si malgré toutes ces précautions, les douleurs surviennent régulièrement, la prise d'anti-inflammatoires non stéroïdien comme l'ibuprofène, le naproxène, l'acide méfénamique entre autres, est prescrite par les médecins, après consultation. Pendant les moments les plus pénibles, on peut aussi mettre une bouillote ou un coussin chauffant sur les parties les plus atteintes, prendre un bain très chaud, faire des exercices physiques (étirements, marche, vélo...). Une tisane de fenouil ou de persil, de graines d'aneth, de fleurs de souci, de camomille ou de thym peuvent être également efficaces. Par ailleurs, pendant la période qui précède les menstruations, il vaut mieux éviter la fatigue et les situations stressantes. Il est vrai que pendant l'adolescence, les règles douloureuses sont très fréquentes et si elles sont insupportables, se répètent régulièrement sans aucun changement, seul un gynécologue pourrait déterminer si ce sont des symptômes d'endométriose, de fibromes utérins ou autres problèmes qui nécessitent un traitement médical adéquat. Même si le recours à l'acupression, la stimulation électrique transcutanée, l'acupuncture, la broméline et la papaïne, la consommation d'acide gras oméga 3, le magnésium, la vitamine E, l'actée à grappes noires sont quelquefois efficaces, il est toujours recommandé de consulter un médecin si on a des règles douloureuses.
haut
Participez à cet article, commentez le