Pour pouvoir vivre avec son temps, l'être humain a besoin de connaître ce qui se passe autour de lui et à travers le monde et il appartient alors aux journalistes de collecter et de diffuser les informations. Dans l'exercice de leurs fonctions, ce sont pour la plupart, des employés d'un organe de presse bien spécifique.
A côté, d'autres professionnels font exactement le même travail sans pour autant être intégrés à une structure particulière. Si quelquefois, leur situation paraît assez précaire, certains d'entre eux exercent ce métier dans le but de devenir des journalistes permanents tandis que d'autres préfèrent garder leur indépendance. Quoiqu'il en soit, cette profession exige beaucoup de qualités personnelles même si la formation peut se faire sur le tas et pour y réussir, les pigistes doivent entre autres, savoir se remettre en question, en permanence.
Un métier passionnant mais parfois ingrat
Le pigiste est un journaliste comme un autre, travaillant aussi dans le domaine de l'information et de la communication en proposant des articles ou des photographies. Seulement, ses conditions de travail sont différentes de celles des journalistes salariés. Effectivement, il n'est pas un employé et est payé à la pige. Sa rétribution dépend ainsi du nombre d'articles ou d'images qu'il réussira à vendre aux organes de presse divers.
Si partout dans le monde, les pigistes ne bénéficient d'aucun avantage lié à leur profession, les lois françaises sont beaucoup plus indulgentes envers eux, mais cela ne suffit pas à intéresser les sortants des grandes écoles de journalisme.
Pourtant, ce métier offre de grandes opportunités personnelles à ceux qui le pratiquent entre autres. Le choix des thèmes traités leur appartient librement et la flexibilité de leur horaire de travail dépend uniquement d'eux. Bien entendu, certaines actualités méritent d'être couvertes dans les plus brefs délais, mais cela ne devrait pas poser de grands problèmes à un pigiste bien organisé.
De plus, sa liberté lui permet de traiter tous les articles qui pourraient intéresser les lecteurs et de même, ses connaissances s'amélioreront encore plus lorsqu'il doit faire des recherches concernant des sujets spécifiques. Seulement, il doit prendre en charge personnellement les frais occasionnés par ses recherches au contraire des journalistes salariés qui dépendent entièrement de leur employeur.
Et lorsqu'on sait que les tarifs de base des piges ont stagné depuis des décennies, on est en mesure de dire que le métier de pigiste est quelquefois ingrat.
Les qualités d'un pigiste
Bien qu'étant parfois ingrat, le métier de pigiste exige certaines qualités personnelles dont en premier lieu la curiosité et un grand sens de l'observation. En effet, la curiosité est un caractère qui lui sera utile, lui permettant de s'intéresser et de se consacrer aux différents thèmes qu'il aura à traiter. Comme sa survie dépendra essentiellement du nombre d'articles vendus, il aura intérêt à en produire non seulement en quantité, mais surtout en qualité.
D'autre part, le pigiste se doit aussi d'être un bon négociateur et avoir des relations bien placées car quelquefois, de très bons articles ne suffiront pas pour convaincre les patrons des sociétés de presse, car, comme il est en concurrence directe avec les journalistes salariés, l'achat d'un reportage externe par exemple, reviendrait plus cher aux organes de presse. De ce fait, ils préféreront favoriser le travail de leurs employés et ce n'est qu'avec une approche différente que le pigiste pourra se démarquer.
Toutefois, s'il parvient à se fondre dans la ligne éditoriale et la politique des directeurs de publication, il deviendra un allié de ces homologues salariés. Si les pigistes photographes devront être capables de fournir des photos inédites, le pigiste rédacteur devra avoir une qualité rédactionnelle hors pair. C'est une qualité qu'il pourrait obtenir par la pratique mais qui serait meilleure si elle a été acquise au cours d'un cursus spécialisé.
Les élèves sortant des grandes écoles de journalisme et de communication sont ainsi avantagés pour ce métier et certaines écoles comme l'EJCM de Marseille, l'EJT de Toulouse ou l'IUT de Tours dispensent des formations qui permettront aux futurs pigistes d'avoir leur propre style dès leur entrée dans la vie active. De ce fait, ils arrivent à se faire un nom et dans ce cas, ils sont très recherchés car ils pratiquent du vrai journalisme puisque leur liberté d'action leur permet d'être objectifs dans leurs travaux.
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