Le métier de sérigraphe : la promotion sur tous les supports

Publié le lundi 24 mars 2014 à 14:44

Autrefois, le sérigraphe utilisait des méthodes traditionnelles pour faire son travail, mais la révolution de l'informatique a facilité sa tâche. Ainsi, il peut se concentrer sur l'aspect esthétique pour maximiser l'impact de la publicité. Par ailleurs, l'automatisation du processus lui permet de travailler comme un artiste, et non comme un simple élément de la chaîne graphique. La plupart des sérigraphes travaillent dans des sociétés de publicité et d'impression, toutefois ils peuvent également choisir le statut de travailleur indépendant. Une solide base artistique est nécessaire pour anticiper et satisfaire les demandes du client, de plus, des formations en édition et en imprimerie sont indispensables pour exercer ce métier.

L'impact de la publicité a engendré un véritable bouleversement dans les différents secteurs de l'économie, elle est la clé qui permet de réussir un projet. Les entreprises cherchent constamment des moyens originaux pour attirer de nouveaux clients et la sérigraphie leur permet de le faire. Le sérigraphe peut travailler selon les directives de la société ou proposer une idée personnelle. Cette dernière option demande une bonne connaissance des produits et du public visé. Il est à noter que l'aspect financier est plus intéressant en tant qu'indépendant, mais il faudra être le meilleur pour concurrencer les sociétés spécialisées.

Les avantages et les inconvénients du métier de sérigraphe

Le sérigraphe utilise une technique appelée « surface-écran » qui est un procédé permettant de plaquer un logo ou un slogan sur un objet donné. Ce dernier est constitué de divers matériaux tels que le bois, le métal, le tissu et le plastique. La plupart des clients se concentrent sur les produits en plastique et en tissu, car ils sont moins chers. Par ailleurs, ce sont des matériaux qui existent dans la majorité des produits usuels. La sérigraphie est composée de plusieurs étapes, la première est la reconstitution du symbole ou du texte, ensuite l'application sur un écran comme les caractères dans l'imprimerie. Enfin, on choisit les couleurs et on les plaque avec le motif sur le support. Les techniques sont nombreuses pour chacune des étapes, mais dépendent de la préférence du sérigraphe. Les puristes préfèrent les méthodes traditionnelles qui donnent le meilleur résultat. Toutefois, les processus modernes sont également appréciés à cause de leur rapidité et de leur facilité d'utilisation. Il faut bien respecter le dosage pour ne pas gâcher de l'encre et essuyer des pertes importantes. On estime que c'est le choix et la quantité des teintes qui détermine la réussite de l'opération. Les indépendants font de belles affaires avec des évènements tels que les concerts, les campagnes électorales et de sensibilisation. Il faudra démarcher et proposer votre portfolio si vous êtes un travailleur indépendant. Il existe plusieurs inconvénients dont la fatigue à cause de la charge de travail, étant donné que vous devrez surveiller chaque étape de la sérigraphie pour éviter les erreurs. Il faudra parfois recommencer si le résultat ne convient pas au client, ce qui constitue un dommage financier difficile à réparer surtout pour un sérigraphe indépendant. Un autre inconvénient est que le secteur n'est pas favorable aux débutants et aux indépendants à cause des grosses sociétés qui se partagent le marché. Il faudra les surpasser en qualité et en délai pour réussir et être reconnu dans le milieu.

Les formations requises pour devenir sérigraphe

En général, il faut suivre une formation en sérigraphie et en arts industriels pendant deux ans. Ensuite, on peut se spécialiser selon les techniques. Il existe des écoles qui enseignent la sérigraphie traditionnelle et d'autres qui utilisent des équipements modernes. Il est également recommandé de suivre une formation en communication visuelle et en marketing, notamment si vous voulez devenir indépendant. Dans tous les cas, il vous est conseillé de travailler au sein d'une entreprise pour connaître les ficelles du métier, avant d'ouvrir votre propre société. L'expérience vous apprendra les conditions de travail et les informations sur le secteur. Ainsi, n'hésitez pas à nouer le plus de contact possible pour attirer des clients potentiels. Le salaire d'un débutant est d'environ 1 500 euros bruts par mois, mais il peut dépasser les 2 000 euros pour le cadre ou le directeur artistique.

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