L'aide prévue par la Loi-cadre provient de l'Etat et s'adresse tout spécifiquement aux Petites et Moyennes Entreprises. Cette aide s'inscrit dans le cadre d'un encouragement à l'investissement car il est indéniable que ce sont les PME qui donnent toute la vitalité au secteur privé et qui constituent de ce fait un catalyseur non négligeable de la croissance économique. Bien que cette aide à l'investissement soit ouverte à tout entrepreneur qui œuvre dans le secteur des PME, elle est particulièrement conséquente pour les créateurs de nouvelles entreprises.
Un autre type d'aides financières est l'appui apporté aux Petites et Moyennes Entreprises en vue de se doter d'équipements (à nature mobilière ou immobilière) mais cette aide à l'investissement est toutefois soumise à certaines conditions : la principale étant que la PME ne doit pas avoir un bénéfice net supérieur à 50 millions d'euros l'équipement à nature mobilière ou immobilière en question regroupe le matériel d'équipement professionnel, les immeubles (bâtis ou non bâtis) affectés à l'intérêt exclusif de l'entreprise. Ce crédit à l'équipement n'est accordé que si la dépense pour se procurer du matériel d'équipement atteint au moins 12 500 euros et que par ailleurs, vous bénéficierez d'une durée de remboursement satisfaisante et d'autant plus longue que la nature de l'équipement aura de la valeur.
Pour monter son entreprise en toute sérénité, encore faut-il que vous sachiez toutes les qualités qu'un bon entrepreneur se doit d'avoir. Tout d'abord, il est indéniable qu'il faut avoir le sens des risques car l'entreprise est un navire qu'il faut conduire à bon port et qui peut être sujet à naufrage. Le goût du risque et de l'aventure caractérise ainsi ce qu'on appelle l'esprit entrepreneurial. Ce terme implique toute une panoplie de traits de caractère : un bon entrepreneur se doit de faire preuve de confiance en soi car toutes les décisions prises, bonnes ou mauvaises, lui reviendront il doit par ailleurs démontrer du sang-froid et du pragmatisme face aux problèmes qui surgissent. L'esprit entrepreneurial implique entre autres de la part de l'entrepreneur une faculté à improviser des solutions possibles, face à toute situation problématique et à rester toujours optimiste quoi qu'il arrive. Ces quelques caractéristiques sont des constantes qu'on retrouve chez la plupart des entrepreneurs, toutefois cela ne signifie nullement que l'entrepreneur timoré soit systématiquement voué à l'échec. Pour devenir un entrepreneur gagnant, il faut impérativement consentir à la probabilité de survenance d'un échec : la prise en compte du facteur « risques » transforme ainsi toutes les initiatives entreprises en défis, ces derniers étant censés réduire voire éradiquer les risques en question. D'autre part, un bon entrepreneur se doit de disposer d'un minimum de bagage intellectuel en gestion d'entreprise pour éviter d'apprendre sur le tas. Enfin, la caractéristique incontournable du bon entrepreneur est la patience car les débuts d'une entreprise sont rarement prospères mais il ne faut pourtant pas s'en inquiéter outre mesure, puisque cela signifie tout simplement que vous faites tourner votre boîte avec vos propres deniers et sans endettement.
Les procédures et formalités à suivre en vue de la création de votre propre entreprise
Il est dans un premier temps indispensable que vous identifiez la forme juridique que vous désirez attribuer à votre entreprise. Qu'il s'agisse d'une entreprise individuelle, d'une Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée, d'une SARL ou d'une SA, des procédures légales sont prévues pour chaque entité. Les formes les plus sécurisantes sont soit l'EURL qui permet de créer une entreprise individuelle tout en limitant les risques de confusion des patrimoines de l'entreprise et de l'entrepreneur, soit la SARL qui est la version sociétaire de l'EURL et qui permet tout aussi bien de limiter les risques. Lorsque la forme juridique choisie est la forme sociétaire, il faudra commencer par rédiger un projet de statuts, ceux-ci étant en quelque sorte le contrat par lequel les futurs associés ou actionnaires conviennent de rassembler leurs efforts ainsi que leurs apports financiers dans un objectif commun. Une fois les statuts rédigés, la société en formation est d'ores et déjà considérée comme préconstituée mais de façon inachevée car d'autres formalités suivront : il faudra notamment ouvrir un compte bancaire au nom de la société avec une somme créditée qui sera donc le capital de départ de la société en formation. Et c'est seulement lorsque tous les associés auront versé leur quote-part du capital que le dépositaire des sommes versées (en général le banquier) remettra au responsable de la société une attestation écrite et les associés signent alors définitivement les statuts et la société sera pleinement constituée. L'étape suivante sera de faire paraître la constitution de votre société dans un Journal d'Annonces Légales(JAL) puis de procéder à l'enregistrement des Statuts auprès du Centre Fiscal du lieu du siège social de la société. Enfin, il faudra faire immatriculer la nouvelle société auprès du Centre de Formalités des Entreprises(CFE).
Les règles d'or pour fonder une entreprise prospère
Un bon entrepreneur est un investisseur qui a su cibler un secteur aux nombreuses potentialités inexplorées. Si l'entrepreneur est un investisseur, l'entreprise est donc un investissement. Cela implique que cette entité économique ait été créée pour faire des profits en répondant aux problèmes ou besoins d'une collectivité de personnes. La première règle pour fonder une entreprise prospère est donc de cibler un type de besoin très répandu, mais il faudra s'assurer non seulement de la réelle nécessité de combler ce besoin mais aussi que le marché n'est pas encore saturé par des entreprises déjà existantes. Il faut donc circonscrire un problème donné et y apporter une solution globale qui puisse être commercialisée. C'est ainsi par exemple que l'inventeur du préservatif masculin a solutionné deux problèmes à travers un dispositif unique : l'empêchement des infections sexuellement transmissibles et la grossesse non désirée. La troisième règle d'or est d'offrir aux consommateurs des solutions qui soient à la hauteur de leurs attentes, c'est-à-dire fiables sur une durée raisonnable, rentables du point de vue rapport qualité/prix. La 4eme règle est de faire du client le centre d'intérêt de votre entreprise en remettant constamment en question les services et produits que vous lui proposez et en cherchant de nouvelles façons de le satisfaire. Enfin, la dernière règle consiste à donner pleinement de votre personne en y mettant toute votre volonté, votre acharnement et bien sûr votre argent.
haut
Participez à cet article, commentez le