La croisade contre le diabète reste un sujet d'actualité. Les feux des projecteurs se tournent vers les Etats-Unis, mais aussi la Suède, Israël, l'Angleterre et la France, là où les études intenses sont menées. D'éminents chercheurs américains, dans le domaine de l'immunologie, ont beaucoup avancé dans la finalisation d'un vaccin. Pour l'heure, le diabète de type 1 est concerné, la forme la plus sévère et affectant les sujets jeunes. Le malade vit sous injection quotidienne d'insuline. Le mal vient d'un trouble de fonctionnement du pancréas qui ne produit pas d'insuline alors que cette hormone doit permettre la pénétration du glucose, le principal carburant de l'organisme, dans les cellules. Chez le diabétique, le sucre reste dans la circulation sanguine et entraîne l'instabilité de la glycémie. Les thèses actuellement en vogue dans le milieu médical, pour expliquer ce trouble du métabolisme, indiquent qu'il s'agit d'un phénomène auto-immune de l'organisme, c'est-à-dire que certains anti-corps détruisent les cellules productrices d'insulines du pancréas.
Un anti-gène pour stopper le mécanisme auto-immunine
Les résultats les plus prometteurs viennent des études menées par le Pr Johnny Ludvigsson exerçant à l'hôpital de l'Université de Linköping, Suède. Le vaccin baptisé Diamyd(R) type 1 est breveté par la société suédoise DyamidMedical, spécialisée dans le domaine biopharmaceutique. Les essais cliniques en phase III sont actuellement mis en oeuvre en Europe et aux Etats-Unis avant l'étape ultime qu'est la commercialisation de ce produit miracle. Les essais en phase I testent, en fait, la tolérance du médicament auprès de sujets sains. Ensuite, les essais en phase II et III, cette fois, menés sur des malades, permettront d'évaluer si les bénéfices de ce nouveau médicament sont largement plus importants que les risques. Le vaccin à base d'un anti-gène, le glutamate (GAD), prédominant chez le diabétique de type 1, agit sur le système immunitaire du malade de telle manière à ce qu'il soit suffisamment affecté pour ne plus pouvoir attaquer les cellules fabriquant l'insuline. Une fois que ce mécanisme d'auto-immunition s'arrête, le pari est gagné pour le diabétique. De sources médicales, le vaccin ne provoque pas d'effets secondaires inquiétants et il est beaucoup plus efficace pour les patients ayant développé la maladie depuis peu.
Des questions en suspens
Bien que les perspectives soient encourageantes, des doutes persistent chez les diabétologues notamment en rapport aux cibles du vaccin, sont-ce seulement les personnes à risque, notamment celles qui ont des antécédents de diabète dans la famille, ou est-ce le grand public, et le vaccin sera-t-il aligné au même rang que ceux contre la tuberculose, le tétanos ou la coqueluche ? Quoi qu'il en soit, si les essais cliniques s'avèrent probants, les nouveaux vaccins ne seront pas inoculés aux diabétiques de nos jours mais à ceux de la prochaine décennie. Même si la société promotrice du vaccin Diamyd(R) obtient une autorisation de commercialisation d'ici 2010, selon les prévisions, ce nouveau produit n'entrera pas en concurrence, du moins dans le court terme, à l'insuline. En effet, avec près de 20 millions de personnes atteintes du diabète de par le monde, le marché de l'insuline est évalué à 5 milliards de dollars, soit cinq fois plus que l'estimation du marché annuel du Dyamid(R).
Prévenir, c'est guérir
En attendant, la prévention est le meilleur allié du pré-diabétique et du diabétique. Beaucoup d'efforts ont été entrepris en France pour renforcer la sensibilisation sur les facteurs à risque du diabète et les mesures de prévention. Le pays se place au 3ème rang européen en terme de prise en charge médicale des malades. Une alimentation saine, équilibrée et régulière est une condition sine qua none, surtout pour contrôler le taux de glycémie : éviter les sucres rapides, privilégier les protéines et les fibres. Les conseils d'un nutritionniste s'avèrent judicieux. Au même titre que l'alimentation, la pratique régulière d'exercices physiques pour éviter les surcharges pondérales améliore également la circulation sanguine et évacue le stress. Ce sont des facteurs à risque très courants aussi bien pour le diabète que les complications du diabète. Enfin, la consommation de cigarettes est à bannir. La toile offre d'inépuisables informations, des plus élémentaires aux plus pointues, sur l'environnement du diabète.
haut
pourquoi attendre toute une decenie pendant que les malades en souffrent deja trot et ont toujour un dernier espoir qui tarde a se realiser faites quelque chose pour nous le plus rapidement possible car la mort nous guette tout le tempt et on vie avec dans le mental. merci
Bonjour,
Réponse à Jean Blaise : ces 10 années sont nécessaires pour prendre du recul sur ce vaccin.
Enfin, diabétique de type 2 (limite type 1), il est certain que j’apprécierais de rejoindre le protocole de test.
En attendant, il est bon de savoir que le diabète n'est pas systématiquement lié à une mauvais alimentation.
De + en + de recherches tendent à confirmer le diabète de stress, appelé aussi diabète traumatique.
Ayant, Dieu merci, toujours eu une alimentation naturelle & équilibrée, je n'ai pas eu besoin de modifier ma façon de m'alimenter. Certains traitement allopathiques déclenchent aussi des diabètes, dés lors qu'ils sont ingérés sur plusieurs mois.
Donc, attention, "on soigne d'un côté pour détruire de l'autre"...
En attendant, le sport est une excellente aide à la baisse de tous les diabètes.
Vive ce futur vaccin.
mon fils a eu le diabete typ 1 je voudrais savoir quant exactement ce fameux vaccin sera disponible