Les chiens d’arrêt, de bons compagnons de chasse

Publié le dimanche 14 juillet 2013 à 18:32

Compagnon idéal lors d’une partie de chasse aux oiseaux, le chien d’arrêt poursuit des étapes bien précises pour immobiliser sa proie : la quête, la remontée d’émanation, l’arrêt et l’avancée délicate. Pour assister au mieux son maître, il met en oeuvre ces techniques l’une à la suite de l’autre, le but étant d’immobiliser le gibier de façon à ce que le chasseur puisse viser son cible plus facilement. Setter, Braque et Pointer, les races sont nombreuses, la majorité étant surtout connues pour être d’une réelle aide au cours d’une partie de chasse aux oiseaux.

Les chiens d'arrêt sont particulièrement appréciés pour leur talent à immobiliser un gibier. Compagnon idéal au cours d'une chasse aux oiseaux, le chien d'arrêt vous permet de repérer votre cible, puis de bien la viser. Au cours de la chasse, votre chien suivra en général quatre étapes bien précises : la quête, la remontée d'émanation, l'arrêt puis l'avancée délicate.

Le déroulement d'une quête avec un chien d'arrêt

Comme son nom l'indique, la quête comprend toutes les techniques de recherche de proie. Pour ce faire, le chien d'arrêt use de procédés bien spécifiques, qui consistent à effectuer une série de mouvements en lacets autour de son maître mais pour que la technique soit efficace, il faudra que vous avanciez face au vent. Si certains chiens d'arrêt effectuent cette étape au galop, d'autres le font à la fois au galop et au trot, et d'autres uniquement au trot, bref la démarche utilisée diffère selon la race du chien. Le fait d'effectuer la quête face au vent permet au chien de bien sentir la moindre odeur qui provient d'un quelconque gibier qui se trouve au sol. D'un odorat très sensible, le chien d'arrêt saura alors, rien qu'en reniflant, l'emplacement éventuel du gibier.

Comment un chien d'arrêt immobilise-t-il sa proie ?

Du moment où le chien sent une odeur de gibier, il procède à ce qu'on appelle « une remontée d'émanation ». Pour ce faire, il effectue des mouvements de zigzag jusqu'à apercevoir sa proie, puis une fois cette dernière en vue, il s'en rapproche juste assez pour l'effrayer, de manière à ce que l'oiseau reste figé. Il doit cependant garder une certaine distance pour que l'oiseau ne s'envole pas et s'arrête net. Son maître, voyant son chien « à l'arrêt », le rejoint et lui demande d'approcher l'oiseau délicatement, c'est à dire de « couler » en direction de l'oiseau. L'oiseau prendra alors son envol, ce qui permettra au chasseur de tirer sa cible en toute tranquillité, que le chien n'aura plus qu'à rapporter par la suite à son maître le gibier abattu.

Les mesures à prendre pour avoir un bon chien d'arrêt

Bien que les chiens d'arrêt aient acquis de façon innée leur caractère de prédateur, soit du fait qu'ils descendent des loups soit qu'ils descendent d'autres espèces canines de prédateurs, un bon dressage est toujours de mise pour pouvoir bénéficier d'un bon chien d'arrêt. En effet, les caractères diffèrent selon chaque espèce : certains plus récalcitrants ont besoin d'être domptés tandis que d'autres plus dociles doivent être éduqués de façon à ce qu'ils puissent s'affirmer.

Quelques espèces de chiens d'arrêt

Dans la panoplie d'espèces existantes, on peut citer les chiens britanniques, qui sont appréciés pour leur rapidité et leur aptitude à sentir une proie même en étant loin de celle-ci. En plaine ou en surface pratiquement dégagée, le chien britannique est une espèce très recommandée, toutefois il n'est pas d'usage de l'utiliser comme chien rapporteur. Nous pouvons citer comme exemple le « Pointer anglais », qui se démarque grâce à son agilité et à son côté chic. Ce chien effectue ses quêtes de manière très agile et peut immobiliser toutes sortes de gibiers : oiseau, lièvre etc. Le « setter irlandais », à pelage très douillet de couleur rouge fauve, est un chien ne dépassant pas les 62 cm, et se distingue des autres chiens d'arrêt dans le fait qu'il est également un excellent chien de compagnie. En effet, même avec des enfants, leur présence ne présente aucun danger. Les chiens d'arrêt qu'on retrouve dans les pays continentaux sont issus de diverses races. L'espèce allemande est reconnue être extrêmement polyvalente car elle peut pourchasser différents types de gibiers, du plus petit au plus grand, toutefois elle n'est pas très efficace avant le tir mais surtout pour le rapport. Si on veut mettre l'accent sur le travail avant le tir, il vaut mieux opter pour une race française, bien que celle-ci se limite en général à la chasse aux oiseaux. Environ dans les 25 kg et faisant environ 65 cm de haut, le « Braque » français, italien ou allemand, est un très bon chien d'arrêt, qui apprécie les jeux et ne se fait pas supplier pour être lavé.

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