Avec les différents types de crépis, savoir choisir la bonne technique

Publié le lundi 14 septembre 2009 à 09:53

Rénover sa maison ou construire une nouvelle habitation nécessite une bonne préparation mais aussi une bonne connaissance des différents procédés existants. Bien que la pose du crépi constitue une étape minime dans la construction ou la rénovation d’une maison, elle doit faire l’objet d’une attention particulière. Son rôle à la fois isolateur et protecteur contribue largement à préserver l’habitation pour de nombreuses années.

Le crépi se définit comme la dernière couche à appliquer avant la peinture d'une maçonnerie. Son rôle est primordial puisqu'il protège les murs des intempéries et des éventuels rongeurs. L'isolation est également préservée et des techniques diverses sur la pose du crépis existent. En construisant une maison ou en effectuant une réparation, le crépi est obligatoire. Il contribue pleinement à l'isolation thermique et phonique de l'habitation. Quant à la couleur, son teint clair permet de garder l'esthétique définie à la base et il n'entrave aucunement la lumière de se réfléchir.

Techniques de pose du crépi

Quatre techniques principales sont possibles pour la pose d'un crépi. La première fait appel à l'utilisation d'une machine spéciale. Cette technique est appelée « projeté ». Elle est la plus utilisée par les professionnels du bâtiment, et notamment pour les grandes constructions. En effet, son coût est inférieur aux autres méthodes de crépi. Les grands projets de construction préfèrent ainsi user de cette technique. Comme son nom l'indique, le crépi projeté consiste à répandre le matériau grâce à une machine. Le travail est beaucoup plus rapide et le résultat escompté est satisfaisant. La deuxième méthode est appelée crépi gratté. Elle est similaire à la précédente mais elle se différencie par l'utilisation du béton projeté puis gratté. L'outil de travail est composé d'une règle à gratter ou d'une taloche à clous. Généralement, ce procédé nécessite des heures supplémentaires de travail, vu la précision apportée par les outils à gratter qui suppriment le surplus de matériau. Le crépi écrasé, quant à lui, reprend les deux premières techniques. Mais deux autres étapes viennent renforcer la pose du crépi. Après avoir effectué les étapes de base, il faudra poser le mortier sur le mur, mais le matériau doit être suffisamment frais sinon l'installation est à refaire. Puis, à l'aide d'une lisseuse, écrasez le mortier. Le mur prend un aspect moiré inégal, une originalité nouvelle pour la maison. Enfin, le crépi taloché est une technique traditionnelle généralement utilisée par les artisans maçons. La première étape consiste à poser le mortier sur le mur, puis, talocher afin d'obtenir un aspect lisse au toucher et au regard. Par ailleurs, elle coûte très chère mais elle prend également des heures supplémentaires de travail acharné et méticuleux. En plus, le travail de crépi ne peut être délaissé pour le reprendre plus tard, afin d'éviter les différences de nuance, car lorsque le mur aura séché, les imperfections risquent de nuire au tableau et il faudra alors recommencer une seconde fois.

Petits conseils pour la pose de crépi

Avant toute pose de crépi, il est nécessaire de nettoyer les murs, et, éventuellement, corriger les fissures, boucher les trous ou même traiter les mousses et moisissures. Il est fortement conseillé de s'y prendre un mois à l'avance afin que le mur puisse sécher convenablement et se fixer. Lorsqu'il s'agit d'une rénovation, la pose est plus délicate. En effet, les conditions climatiques jouent un rôle important. Il est préférable de choisir une saison où la température ne dépasse pas de 35°C et ne descend pas en dessous de 5°C. Dans le cas où la température ambiante est trop élevée, humidifiez le mur. Ainsi, les décollements du crépi et les fissures seront évités. Quant à la législation sur la pose de crépi sur une maison déjà existante, il est nécessaire d'effectuer une déclaration de travaux. Dans le cas d'un plan d'urbanisme, surtout lorsque la maison est localisée dans une région abritant des monuments historiques, d'autres formalités administratives peuvent être imposées.

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