Le métier de chasseur de têtes pour dénicher le bon élément

Publié le vendredi 9 août 2013 à 18:13

Le métier de chasseur de têtes a pour principale fonction de recruter pour le compte d’une entreprise, des cadres dirigeants, des cadres confirmés ou des cadres supérieurs. A la réception de la mission, le chasseur commence par analyser le milieu réel de l'entreprise ainsi que ses activités dans le but d'évaluer et d'avoir une idée précise sur les caractéristiques types et le profil de la personne qui assumera au mieux le poste à pourvoir, en se basant sur les exigences du client. Ensuite, il commence à effectuer des recherches pour trouver des personnes correspondant au profil voulu. Pour ce faire,

il a le choix entre une consultation minutieuse de ses banques de données dans lesquelles figurent des CV de cadres de haut niveau, sinon il publie des annonces concernant le poste à pourvoir sur Internet ou dans les médias spécialisés. Dans le premier cas, il pourra tomber sur des CV à partir desquels il sélectionnera les personnes dont les caractères se rapprochent le plus au profil recherché. Il les contactera alors dans le but de concrétiser un premier entretien. Il est à remarquer toutefois que les CV contenus dans les banques de données concernent également des personnes en activité et dans pareille situation, s'il fait preuve de persuasion, il arrivera à attirer leur attention. Après les entrevues, il sera en mesure de faire des propositions au client, puis il organisera des rencontres entre l'employeur et les candidats sélectionnés. Soulignons que dès la première prise en main du dossier, il est tenu d'informer le client de l'avancement de ses recherches, étape par étape. Son domaine de recherche est très élargi pouvant s'ouvrir sur le monde entier.

Comment devenir chasseur de têtes ?

Après le baccalauréat, il faut suivre au moins cinq années d'études universitaires réussies ou être titulaire du MBA en management, troisième cycle ou master 2 en ressources humaines. Le recrutement se fait par sélection de dossier, la priorité est souvent accordée aux sortants des écoles supérieures de commerce spécialisés en ressources humaines et management. Toutefois, ceux qui possèdent le DESS de sciences humaines ou de psychologie peuvent également prétendre à cette carrière. Il est à signaler que les écoles supérieures de commerce les plus réputées sont le Sup de Co, l'ESSEC et le HEC, mais comme le système des universités américaines est infaillible pour ce travail, la possession d'un master décerné par l'un de ces établissements est un atout majeur. Ceux qui sont vraiment intéressés par cette profession peuvent demander de plus amples informations aux professionnels et avoir leur avis. Ils peuvent alors contacter la CFCR ou Confédération française du conseil en recrutement, la CSNCR ou Chambre syndicale nationale des conseils en recrutement, le Syntec Recrutements ou l'Association professionnelle des conseils d'entreprise pour la recherche de dirigeants.

Le chasseur de têtes doit posséder les qualités nécessaires pour mener à bien sa mission. Côtoyant fréquemment le monde des dirigeants d'entreprise, il doit avoir une vision globale et précise sur les postes de direction. Pour intéresser les candidats potentiels, surtout ceux déjà en activité, il doit faire preuve d'une grande conviction pour maîtriser la négociation et la communication, en usant de son sens de contact. C'est une personne qui agit selon le résultat de ses analyses et de ses synthèses. En outre, étant donné qu'il est amené à faire des recrutements à l'étranger, il doit connaître le marché mondial du travail et maîtriser d'autres langues, notamment l'anglais.

Le déroulement de la carrière du chasseur de têtes

Le débutant intègre un cabinet en tant que chargé de recherche junior. Témoignant de plusieurs années d'expérience dans le milieu, il pourra prétendre à des postes de niveau supérieur voire à celui de dirigeant. Dans le meilleur des cas, il a la possibilité de créer son propre cabinet et travailler à son compte, indépendant et libre. Les chasseurs de têtes sont encore rares en France, le milieu n'est pas encore saturé pour ceux qui envisagent de faire carrière et de créer un cabinet. Pour être en contact direct avec la clientèle, il est probable que le chasseur de têtes effectue d'innombrables déplacements au cours de sa vie professionnelle. Jusqu'à présent, aucune réclamation n'a été enregistrée quant aux inconvénients de ce métier.

haut

Participez à cet article, commentez le