Outre la conduite proprement dite, il est en étroite relation avec ses clients, leur fournit des informations nécessaires en cas de besoin. Un travail commercial lui incombe aussi dans la promotion des titres de transport de la compagnie à laquelle il travaille. Mais il doit assumer aussi d'autres responsabilités. Le matin, il doit remplir les formalités de prise de véhicule, tout comme la nuit en rentrant au parc automobile, il signale la fin de son service. Il doit effectuer le suivi de tout ce qui tourne autour de sa ligne et de son métier en général comme les différentes astuces, les formalités, la paperasserie, les règlements, les techniques principales et annexes, et même les tâches administratives.
Est-ce toujours bénéfique de travailler comme chauffeur de bus ?
De nos jours, la plupart des jeunes n'ayant pas effectué de grandes études universitaires s'adonnent à des métiers comme le chauffeur de bus. C'est un secteur fortement dynamique offrant une moyenne de 3 000 emplois par an, c'est une opportunité pour faire carrière et pour s'échapper au chômage. De plus, il ne fait pas de distinction de sexe et les femmes chauffeurs de bus sont même très respectées des voyageurs et très bien côtoyées. Sur le plan individuel, il accorde une grande autonomie de travail, permet de s'ouvrir au monde en étant continuellement en relation avec les clients, et d'aspirer à une énorme satisfaction personnelle lors d'une aide offerte à un individu en difficulté comme les handicapés et les vieilles personnes. Avec les horaires fixes, il est probable de planifier ses activités domestiques ou familiales en fonction des heures creuses. Mais parfois, ces horaires peuvent représenter les aléas de ce métier. En effet, la journée du chauffeur commence assez tôt et finit souvent très tard, aussi bien qu'il travaille fréquemment les jours fériés et notamment les week-end. Parallèllement, les voyageurs ne sont pas tous des enfants de chœur, des ingrats n'hésitent pas à lancer des insultes ou d'autres formes d'agression à l'égard du conducteur pour la moindre d'erreur commise. La patience et l'indulgence sont donc de rigueur dans ces cas car le chauffeur doit toujours être respectueux et aimable envers ses clients.
Ce qu'il faut faire pour devenir chauffeur de bus
Pour devenir chauffeur de bus, il faut avoir au moins un permis de conduire catégorie D relatif aux transports en commun et un CFP spécialité transport urbain des voyageurs ou Certificat de Formation Professionnelle. Ce permis est obtenu suite à un examen réussi auprès d'une auto-école. Les futurs élèves des auto-écoles pour le permis de conduire D doivent remplir les conditions suivantes : âgé de 21 ans au minimum, en possession d'un permis de conduire B, lit et écrit le français, capable de conduire des véhicules poids lourds et apte lors de la visite médicale effectuée par la commission. Les examens au permis de conduire D consistent en des épreuves écrite, orale et de conduite sur route, en la capacité de contrôle de sécurité et de vérifications classiques et en un exercice d'agilité dans les diverses manipulations. A noter que si le permis de conduire B datait de plus de 5 ans, le concerné doit repasser le code dont le sujet a principalement rapport aux règles du code de la route et à son application, à sa relation avec les passagers et à l'attitude du conducteur. L'examen du code n'est validé que si le candidat a su donner au minimum 35 bonnes réponses. Après l'obtention du permis de conduire catégorie D, il est indispensable de suivre 5 mois de formation au bout desquels l'étudiant aura son certificat de formation professionnelle ou CFP, spécialité transport urbain des voyageurs. L'intégration dans les compagnies commence toujours, dans la majorité des cas, par un contrat de qualification pour une durée de deux ans avant d'évoluer en un contrat de professionnalisation.
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