Pour assurer sa tournée, son employeur lui confie généralement une moto ou une auto. Il est amené à manipuler, déplacer, charger et décharger différentes marchandises de poids et de consistance variables sur son itinéraire. Opérant généralement en milieu urbain, le livreur possède un sens du timing aigu, pour acheminer dans les meilleurs délais et sans avarie les commandes.
Les caractéristiques du métier de livreur
Le livreur définit le meilleur itinéraire pour rejoindre la destination. A cette qualité doit s'ajouter quelques connaissances et une polyvalence dans la maintenance mécanique pour faire face aux imprévus du métier comme les pannes, et pour solutionner les problèmes rencontrés avec les clients difficiles. En plus de la conduite et de la manutention, le livreur doit aussi faire signer aux destinataires les documents de réception, et encaisser la somme correspondant au prix des produits livrés ou à leur transport. Suivant le planning imposé par son employeur, il peut travailler pendant la journée ou la nuit. Ainsi, il doit afficher une grande disponibilité et ne peut généralement s'adonner à une autre occupation, étant donné la cadence de travail à respecter et les missions à toute heure. Au sein des services de livraison des entreprises comme les pizzerias, les livreurs sont plus sollicités en soirée que dans la journée, pendant la tranche horaire où les employés rentrent à leur domicile.
Les aspects positifs et négatifs
Comparé aux autres professions, le métier de livreur présente certains avantages non négligeables. Au niveau de l'accessibilité, à l'exception de la possession d'un permis B pour la conduite, la livraison n'exige en principe aucune formation académique ni une expérience particulière. Le livreur débutant touche le SMIC, soit environ 1 280 euros bruts mensuel, sans compter les éventuels pourboires dont la clientèle le gratifie souvent. Sur le plan professionnel, le livreur est libre de modifier son planning et son parcours lorsque les objectifs de délais imposés par son employeur sont respectés. Un bon livreur pourra au bout de quelques années et après une formation approfondie du pilotage des poids lourds, se reconvertir dans la livraison internationale. Cependant, il travaille en solitaire avec des horaires de travail très variables, ce qui peut décourager les personnes qui préfèrent les plannings plus réguliers. Par ailleurs, sans être un as de la mécanique, le livreur doit en connaître quelques notions pour parer aux éventuelles panne de son véhicule de service. Notez que ce métier peut parfois être assez dangereux lorsque le livreur achemine des produits chimiques, voire toxiques. De plus, un livreur doit être en forme et non maladif puisque le métier est assez éprouvant.
Les formations et expériences indispensables pour devenir livreur
La possession d'un permis de conduire de catégorie B est nécessaire pour être livreur. Néanmoins, la détention d'un CAP de livreur ou le suivi d'une formation initiale minimum obligatoire ou FIMO effectuée auprès de l'employeur peut constituer un atout pour attester de vos aptitudes à la profession. Pour le certificat d'aptitude professionnelle, cinq domaines de compétence à savoir la conduite d'un véhicule de livraison, les bases de maintenance automobile et de mécanique, l'analyse des bons de livraison, les techniques de manutention et les notions essentielles de sécurité routière font partie du cursus.
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