Choisir le plan de travail de sa cuisine

Il faut être capable de peser le pour et le contre entre toutes les offres disponibles sur le marché avant de se lancer dans le choix d'un plan de travail. Chaque type a ses points particuliers, positifs et négatifs, tout en sachant qu'aucun fabricant ne peut se flatter d'offrir le modèle idéal et qu'aucun exemplaire ne peut prétendre satisfaire tous les désirs. L'idée consiste juste à choisir celui qui répond au mieux à vos attentes.

Un plan de travail doit refléter les besoins réels de ceux qui l'utilisent. Les professionnels de la grande gastronomie et de l'alimentaire le sollicitent sans relâche tout au long de la journée. Ils peuvent alors préférer l'aspect pratique, la robustesse et la résistance de ce plateforme au profit d'un design raffiné ou d'un effet typiquement décoratif. Ainsi, le choix d'un plan de travail doit faire l'objet d'une attention même minime à plus forte raison qu'il restera assez longtemps dans une cuisine. Pour les particuliers spécialement, le goût sera le premier critère à considérer, puis le reste sera une affaire de compromis entre la forme et l'utilisation prévue. Mais dans tous les cas, le côté hygiénique doit primer sur toute autre considération.

Les matériaux conventionnels pour plan de travail de cuisine

Le plan de travail stratifié est le plus utilisé par les ménages, certainement par son prix très abordable, auquel s'ajoutent son usinage et sa longévité ou sa résistance à la chaleur et aux chocs. Disponibles en différentes dimensions et sous plusieurs coloris, ces plans de travail bénéficient d'un matériau modulable à souhait, pouvant imiter n'importe quelle matière. Sa composition et son revêtement synthétique permettent à l'utilisateur d'effectuer aisément son entretien au moyen des produits vaisselle classiques répartis avec un petit chiffon humidifié, mais les brosses et autres matériels rayants sont à éviter. Il faudra juste veiller aux bordures fragiles et il en est de même pour les plans de travail mélaminés qui présentent à peu près les mêmes caractéristiques, exceptée la tolérance à la chaleur.

La céramique compte également parmi les moins chères et elle ne craint ni les heurts et les rayures, ni la chaleur et l'humidité. Les carreaux possèdent plus de qualités telles qu'un large éventail de pose et une adaptabilité hors du commun bien que sa mise en place nécessite parfois l'intervention d'un professionnel. En outre, il existe plusieurs modèles de grande classe et moderne sur un catalogue très fourni. De plus, la céramique est facile à nettoyer malgré la nécessité de décrassages répétés sur les jointures en raison d'une accumulation importante de graisse. Les rebords doivent être protégés car ils deviennent friables au fil du temps. Il faudra juste être prudent avec la faïence qui se montre plus fragile que les autres gammes proposées.

En se portant davantage sur le naturel, le bois massif, avec plus de 10 déclinaisons possibles sur le choix de l'essence, se montre des plus indiqués car il donne immédiatement un ton nouveau et haut de gamme. Les plans de travail en bois massif sont généralement d'une épaisseur minimale plus élevée que la moyenne, pouvant ainsi atteindre une durée de vie presque illimitée. Toutefois, qu'il s'agisse d'un plan en hêtre, en palissandre ou fait d'un autre bois, celui-ci craint l'humidité, nécessitant une couche multiple de vernis alimentaire ou d'huile végétale, tous les mois pendant la première année et deux fois par an par la suite, afin de le rendre complètement imperméable. De plus, cet entretien périodique améliorera son aspect avec le temps. Le dos des casseroles brûlantes et les couteaux peuvent y laisser des traces qui peuvent aisément disparaître à condition de s'y prendre tôt pour travailler le bois et lui rendre son éclat original.

Les plans de travail de cuisine tendance

Pour ceux qui aiment la pierre au point de l'intégrer dans leur cuisine, les cuisinistes proposent également quelques solutions alternatives intéressantes. Ainsi, si la résistance prévaut sur tout autre critère, le granit s'impose à travers ses plaques personnalisables et son naturel véritable. Autrement, le quartz a l'avantage de présenter une surface totalement uniforme mais supporte un peu moins les chaleurs très élevées à cause de sa composition et son traitement qui la rendent moins pure. Par ailleurs, le bleu de l'ardoise entre de plus en plus dans les faveurs des fabricants de plans de travail au même titre que le marbre car ces deux matériaux sont très esthétiques et tablent sur l'élégance de la cuisine moderne. Mais afin d'établir le meilleur compromis, il reste la possibilité de mélanger les différentes matières pour composer une pierre de synthèse, selon le goût du consommateur.

Certes un peu fragile surtout face aux découpes répétitives, la minéralite représente l'hygiène en tout temps au même titre que le verre. En effet, elle est d'un entretien facile mais exige une attention particulière notamment lors de la manipulation des couteaux ou pendant les séances de cuisine à grande échelle. Sinon, l'inox tient la palme de la propreté même s'il peut se rayer par un simple brossage. Un torchon imprégné de vinaigre d'alcool suffit pourtant à lui redonner tout son éclat et contribue en même temps à le protéger des attaques des fortes températures et de l'eau. Le plan de travail de cuisine en inox est doté d'une nature antirouille et s'intègre totalement dans son environnement pour faire ressortir la modernité.

Littéralement à la pointe de la mode par ses multiples présentations, le béton est de plus en plus utilisé pour son élégance bien que son aspect pratique soit tout à fait apprécié. Son installation exige toutefois les compétences d'un expert car il peut se casser s'il est mal posé. Par ailleurs, la technologie a permis de sortir les plans de travail en corian, composition de plusieurs matières complexes et solides, autant par son aspect que par sa longévité. Ce type de matériau est cependant assez onéreux vu sa fragilité face aux rayures, mais un tel plan de travail de cuisine assure simultanément le look et l'efficacité.