Cavalier professionnel, un métier exceptionnel

Publié le mardi 20 avril 2010 à 14:50

Il travaille dans le monde du sport équestre et dans les secteurs de la gendarmerie ou de l'armée. En France, le métier de cavalier professionnel recouvre plus de quatre domaines. Dans l'univers des sports équestres, le cavalier exerce son métier en tant que spécialiste du dressage, du saut d'obstacles ou du concours complet d'équitation. Dans les sports hippiques comme les courses de chevaux, il peut devenir jockey ou driver selon la catégorie, le galop ou le trot, dans laquelle il concourt.

En plus des disciplines purement sportives, le métier de cavalier professionnel peut porter sur le secteur des spectacles équestres comme ceux pratiqués dans les compagnies de cirque. Le cavalier peut aussi exercer la profession d'accompagnateur de tourisme équestre. Généralement, avant de pouvoir s'investir dans les trois disciplines olympiques, le jeune cavalier professionnel débutant doit s'entraîner comme cavalier d'élevage au sein d'une écurie professionnelle ou à titre de simple cavalier pour le compte d'un professionnel confirmé dans le milieu. Il est possible d'envisager une carrière dans le secteur pédagogique en tant que cavalier éducateur. Chargés principalement de l'éducation des chevaux, les éducateurs sont sollicités par les propriétaires d'écurie pour agir sur les attitudes comportementales de leurs bêtes.

Les contraintes et les avantages de la profession de cavalier professionnel

Etre cavalier professionnel présente des privilèges et quelques inconvénients. Les avantages varient suivant le secteur d'activité dans lequel le cavalier exerce. Ainsi, les cavaliers de sport hippique, qui sont les rares privilégiés de la profession, sont rémunérés selon leur performance lors des courses et travaillent sur des chevaux pur sang de haut niveau. Par rapport aux autres domaines de la profession tels que le tourisme équestre ou les spectacles de chevaux, l'avantage principal réside dans l'exercice de façon intensive du métier et la satisfaction particulière que le cavalier ressent pour le travail des animaux.

Le métier présente aussi de nombreuses contraintes qui peuvent être décourageantes. Parmi ces inconvénients majeurs, figure le problème de l'accessibilité au métier pour les personnes qui ne sont pas issues du milieu équestre. Les centres de formation à la profession hippique n'ayant pas en général les moyens de disposer de chevaux de qualité pour former convenablement leurs jeunes apprentis, il est très difficile pour les novices d'accéder à une profession qui exige beaucoup de pratique et surtout de l'excellence. Notez que la profession est assez mal rémunérée si vous n'avez pas accès au sérail.

Les formations pour devenir cavalier professionnel

Pour devenir cavalier professionnel, différents diplômes peuvent être requis selon les diverses branches du métier. Pour devenir cavalier de spectacle, l'académie de spectacle équestre de Versailles propose des formations diplômantes. La possession d'un BEPA orienté vers les activités hippiques, ou d'un bac professionnel en gestion d'exploitation agricole et production du cheval s'avère indispensable pour devenir cavalier hippique dans les grandes écuries. Néanmoins, ces diplômes ne donnent pas forcément un accès immédiat au métier étant donné l'exigence des haras et des propriétaires de chevaux qui n'embauchent que des cavaliers bien expérimentés. Seule une expérience accrue obtenue pendant les stages auprès des grandes écuries de renom pourra véritablement vous aider à trouver un emploi stable.

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