Les retraités perçoivent des pensions, mais qui souvent, malheureusement, ne sont pas suffisantes. En effet, dans certains cas, la retraite, au lieu d'être une longue période de détente, peut être source de problèmes supplémentaires, notamment en matière de finances, car évidemment, une fois à la retraite, vous ne pourrez pas espérer toucher l'équivalent de votre salaire. C'est pourquoi, une retraite se prépare dès le début d'une carrière. Certes, des systèmes obligatoires de retraite existent, garantissant les pensions, pourtant, toute personne intéressée peut, si elle le veut, souscrire à un régime complémentaire de retraite, à condition bien évidemment d'être affiliée et d'avoir cotisé au régime général de la sécurité sociale.
Le régime complémentaire de retraite : un monde à part
Par définition, un régime complémentaire de retraite vient s'ajouter au régime de base obligatoire, pour assurer au retraité une fin de carrière beaucoup plus confortable. Géré par différentes institutions, chaque régime proposé est différent, selon la branche d'activité et la catégorie socioprofessionnelle de l'intéressé. Ainsi, un simple employé non cadre ne pourra prétendre à un même régime qu'un cadre d'entreprise. En matière administrative, l'employeur est tenu d'effectuer toutes les formalités d'affiliation.
Différentes institutions prennent en charge les retraites complémentaires. Ces dernières peuvent par la suite se regrouper en fédération, selon leur cible. On peut citer par exemple l'ARRCO ou Association des Régimes de Retraite Complémentaire, qui regroupe toutes les institutions en rapport avec les régimes de retraite complémentaire des salariés non cadres, ou pour les salariés cadres dont la rémunération est inférieure au plafond des cotisations de la sécurité sociale. On retrouve en outre l'AGIRC ou Association Générale des Institutions de Retraite des Cadres. Ces deux fédérations regroupent les institutions réservées aux salariés du commerce et de l'industrie.
D'un autre côté, d'autres institutions existent également. Parmi ces dernières, on peut citer : l'IRCANTEC ou Institution de Retraite Complémentaire des Agents Non Titulaires de l'Etat et des collectivités publiques, ou la CRPNAC : Caisse de Retraite Complémentaire du Personnel Navigant Aérien, ou encore la COREM.
Evidemment, tous les travailleurs peuvent bénéficier d'une retraite complémentaire, différente, selon la profession et la catégorie socioprofessionnelle. Toutefois, la souscription à certaines polices d'assurance permet également de bénéficier d'offres particulières pour la complémentaire retraite. C'est le cas notamment pour les employés bénéficiant d'une assurance-vieillesse, dont les institutions responsables sont regroupées au sein de l'ARRCO.
La retraite complémentaire : comment ça marche ?
Certes, il est agréable de bénéficier d'une retraite confortable, mais faut-il encore s'en donner les moyens, car la complémentaire retraite n'est pas gratuite. En effet, comme tout système de retraite, la complémentaire s'obtient monnayant une contrepartie : la cotisation, qui s'étale sur plusieurs années, d'où l'intérêt de souscrire dès le plus jeune âge. De nos jours, la cotisation est obligatoire jusqu'à 40 ans, pour bénéficier d'une retraite à taux plein. D'ici 2012, elle passera à 41 ans, et à 42 ans en 2020 (ces dispositions ne sont pas définitives et peuvent faire l'objet d'un quelconque changement). Dans ces conditions, souscrire à un régime de retraite complémentaire est aujourd'hui un investissement pour l'avenir.
Adhérer à une retraite complémentaire pose également le problème de respect de certaines conditions, la plupart du temps administrative. Prenons par exemple le cas de la COREM : en premier lieu, il faut avoir entre 18 et 57 ans, vient ensuite l'affiliation à la MGEN ou à une mutuelle au sein de l'UMR ainsi que trois ans de cotisation obligatoire.
Dès qu'une personne est en âge de travailler, elle peut bénéficier de la complémentaire retraite. Si l'on sait à quel âge une personne peut cotiser pour sa retraite, la question est donc de savoir à quel âge elle pourra bénéficier de cette retraite complémentaire. Il est institué légalement que l'âge de la retraite est fixé à 65 ans. Ainsi, toute personne de 65 ans peut bénéficier de la retraite complémentaire à taux plein.
Pourtant, il est possible, dans le cas de retraite anticipé de bénéficier de cette retraite, mais sous condition de certains abattements. Au niveau de la fiscalité, les cotisations pour retraite complémentaire ne donnent droit à aucun avantage fiscal donc ne peuvent être déduites du montant imposable. Dans le cas contraire, la déduction est fixée à une limite préalablement établie.
Souscrire à une complémentaire retraite est un investissement, certes pas toujours facile, et engageant certaines démarches administratives, rigoureuses et souvent fatigantes, mais qui, au fil du temps se verra être un investissement des plus rentables. L'avenir se prépare, alors pensez-y dès maintenant !
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